La scène est presque surréelle, au
risque de passer pour un revenant d’outre tombes, côtoyer quelqu’un avec un
livre entre les mains, ou oser le faire soi-même, c’était une banalité sur les
rails du trajet Kenitra-Casablanca, et les passagers tellement absorbés par les
lectures matinales que vous ne pouvez même pas savoir de quelles couleurs sont
nuancés leurs yeux. Se tordre et lire l’envers à l’endroit pour pouvoir
déchiffrer le titre du l’édition qui engloutissait le voisin d’en face, lire même à quatre
yeux en lâchant votre regard sur le vis-à-vis qu’offrait la page d’un quotidien
entre les deux mains d’un autre passager.
tu me tue a cousin, j adore ton style :)
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