samedi 9 janvier 2016

La scène est presque surréelle, au risque de passer pour un revenant d’outre tombes, côtoyer quelqu’un  avec un livre entre les mains, ou oser le faire soi-même, c’était une banalité sur les rails du trajet Kenitra-Casablanca, et les passagers tellement absorbés par les lectures matinales que vous ne pouvez même pas savoir de quelles couleurs sont nuancés leurs yeux. Se tordre et lire l’envers à l’endroit pour pouvoir déchiffrer le titre du l’édition qui engloutissait le voisin d’en face, lire même  à quatre yeux en lâchant votre regard sur le vis-à-vis qu’offrait la page d’un quotidien entre les deux mains d’un autre passager.  
Il n'en ai rien.         

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